BORGEAUD, GEORGES
Maler und Zeichner.
Pris en charge par l’assistance publique, Georges Borgeaud est élevé dans une ferme à Morrens. A seize ans, il effectue un apprentissage d’horticulteur. Il vit à Genève depuis 1936. Autodidacte avant tout, il suit pourtant quelques cours du soir à l’Ecole des arts et métiers de cette ville. La peinture occupe tout son temps libre, mais il doit effectuer de nombreux petits métiers pour vivre.
En 1938, il épouse Aurélie Overney; le couple aura une fille, Daisy, en 1941. Après avoir été magasinier, il devient employé au sol chez Swissair de 1960 à 1968. En occupant ce poste où il travaille de nuit, il bénéficie de voyages à prix réduits ce qui lui permet d’entreprendre de nombreux déplacements à travers le monde. On peut citer Tahiti en 1963. En plus du sud et de l’ouest de la France, l’Italie, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, la Chine, les Etats-Unis, Bali, l’île de Pâques, le Sri Lanka, le Kenya seront le but de voyages répétés.
A partir de 1968, il peut renoncer à tout travail alimentaire. Sa première exposition remonte à 1947, mais le succès vient tardivement avec une rétrospective importante que lui consacre le Musée Rath en 1963, puis le Manoir de Martigny en 1968, enfin l’Abbatiale de Bellelay en 1973, des expositions qui reçoivent un accueil favorable du public. C’est alors qu’il acquiert une maison à Perly-Certhoux, tout près de la frontière française, qu'il va transformer pour y vivre jusqu’à sa mort.
En 1974, il rencontre Marie Rose Moreillon qui sera sa dernière compagne. Il expose régulièrement dans des galeries en Suisse romande, en Suisse allemande, mais aussi en France. D’autres rétrospectives, notamment à l’Abbatiale et Musée de Payerne en 1988 et en 1997, à la Fondation Pierre Gianadda en 1993, connaissent un succès de fréquentation et de ventes important. En 1993, il reçoit le Prix du conseil du Léman, attribué par la Commission pour la protection des eaux du Léman.
En l’absence d’une monographie critique ou d’un catalogue raisonné, il est difficile de se faire une idée claire de l’évolution de l’œuvre de Georges Borgeaud. Le succès qu’il rencontre à la fin des années 1960 correspond manifestement à un changement de direction qui remonte à 1963 environ. Un mémoire de 1989 recense plus de 1'000 peintures jusqu’en 1988 et il a beaucoup peint par la suite. Il est avant tout un paysagiste inspiré par les lieux visités au cours de ses nombreux déplacements. Des diapositives et des croquis à la plume pris sur place précèdent les peintures faites en atelier. A propos de ses toiles on a parfois évoqué l’influence de Maurice Utrillo (1883 – 1955) pour les architectures religieuses et surtout d’Yves Brayer (1907 – 1990) pour la représentation de la nature.
A partir de la fin des années 1980, la nature morte aux fruits ou aux fleurs devient un sujet de choix. Il dispose divers éléments sur une surface horizontale ou verticale et les associe en jouant avec les couleurs complémentaires tout en faisant vibrer les fonds blancs. L’écrivain populaire valaisan Maurice Zermatten (1910 – 2001) lui consacre une biographie qui repose sur un enregistrement dans lequel l’artiste raconte sa vie et préface plusieurs expositions, mais à l’exception de comptes rendus de presse (qu’il recueille soigneusement) Georges Borgeaud n’a jamais fait l’objet d’une étude critique approfondie. Il organise ses expositions et les publications qui les accompagne lui-même avec une énergie peu commune; marginal par rapport aux institutions, il se tourne directement vers le public sans médiation critique.
SIKART Lexikon zur Kunst in der Schweiz
Patrick Schaefer, 2005 https://www.sikart.ch/kuenstlerinnen.aspx?id=4002120
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GEORGES BORGEAUD
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CHF 2 000 / 3 000 | (€ 2 060 / 3 090)
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CHF 2 000 / 3 000 | (€ 2 060 / 3 090)
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GEORGES BORGEAUD
CHF 2 000 / 3 000 | (€ 2 060 / 3 090)
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GEORGES BORGEAUD
CHF 2 000 / 3 000 | (€ 2 060 / 3 090)
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GEORGES BORGEAUD
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